Une précision quant à mon billet précédent:
Je ne vais sûrement pas arrêter de bloguer pour une discussion qui a mal tourné. Je ressens simplement de la lassitude. Je fais des efforts constants pour participer le plus activement possible aux discussions qui ont lieu dans la blogosphère québécoise, surtout en ce qui a trait justement à l’observation et au développement de cette blogosphère. Je trouve qu’il n’y a pas assez de femmes dans cet univers, et j’essaye de sortir un tant soit peu des sentiers battus. Mais voilà , j’émets une simple opinion, ça prend tout à coup des proportions démesurées, on parle de polémique alors qu’il n’y en a pas, et ce matin, je trouve un peu partout des commentaires du genre « beaucoup de bruit pour rien », « est-ce qu’on peut passer à des sujets plus utiles », etc. Difficile de ne pas prendre certains de ces commentaires personnellement quand on investit autant de soi dans un milieu.
Si je réagis, j’ai l’air de la fille hystérique qui ne lâche pas le morceau et qui veut être au centre de la controverse. En plus, on m’accusera de ne pas avoir de sens de l’humour. Si je ne dis rien, celui qui avait envie que je me taise a gagné car j’ai perdu la possibilité de m’exprimer en toute aise.
Mon anglo de chum dirait: « damned if you do, damned if you don’t ». D’où la lassitude exprimée.
Peut-être que je devrais dorénavant me limiter à participer à des conversations sur la bouffe, la télé et le vernis à ongles. Je passe justement chez le coiffeur cet après-midi et j’ai désespérément besoin d’un pédicure maintenant qu’il fait assez chaud pour porter des sandales. Oh et puis zut, j’ai oublié de sortir les vidanges! Il va faire très chaud aujourd’hui, vous savez. Les vidanges risquent de se mettre à empester. Est-ce que je vous ai déjà raconté l’histoire du facteur qui avait le même nom de famille que moi et qui aimait beaucoup mon chat? Non? Et bien voilà : le facteur, qui était plutôt mignon, passait ce matin là …
Oh et puis merde.
Martine, t’as toujours été respectueuse dans tes commentaires, tu commentes sur ce que tu veux, quand tu veux, t’es libre.
C’est Aretha qui le chante le mieux, anyway. Fait la jouer plus fort! Et oublie pas tes vidanges…
Je seconde ce qui a été écrit ci-dessus et dans les commentaires du billet précédent. Avoir une plate-forme pour s’exprimer est un privilège, et se servir adéquatement d’un tel privilège est un art que tu maîtrises très bien.
Même si ce n’est sûrement pas facile d’avoir le «spot» braqué sur toi pour de mauvaises raisons, ne baisse pas les bras. Ça prend des filles comme toi et certaines autres qui osent s’immiscer intelligemment dans cet univers (on doit le dire) qui demeure un peu masculin.
Parlant de masculin, c’est TOI qui sort les vidanges chez-vous??? ;-)
Sors avec un «s»… Naturellement…
(désolée mais il fallait que je rectifie pour bien dormir cette nuit)
@Epicure: Ha ha! Je me demandais justement si quelqu’un allait remarquer! Ben oui, les vidanges, c’est moi qui s’en occupe la plupart du temps. Mon chum est trop occupé à cuisiner pour se rappeler des journées de la cueillette des déchets. ;-)
Un peu de controverse de temps à autre ça ne fait pas de mal. Nous (les québecois) craignons souvent de froisser quelqu’un en émetant une opinion alors on l’adoucit même si au fond on pense la même chose. Ton protagoniste principal est certainement un trou duc mais il ne fait pas de mal à grand monde. À vouloir ne déplaire à personne on se retrouve souvent avec des opinions insipides.
Lâche pas.
Chère, ton apport à cette blogosphère québécoise et francophone en général est indéniable, énorme.
Ceux qui te connaissent ne peuvent que t’aimer, et espèrent que tu continuera à être la déesse de la blogosphère ;-)
@Houssein : Son apport ne se limite pas à la blogosphère québécoise. Je rappelle que c’est un peu à cause d’elle que l’insupportable Embruns s’est lancé dans le blogue en France…
(Oups, désolé Houssein, j’avais loupé le « et » entre « québécoise » et « francophone » qui change tout…)
Bon bon, encore ce Laurent qui me met tout sur le dos! ;-)
Bon je viens enfin de me mettre à jour, j’étais prise dans mes articles.
Encore une fois, deux poids, deux mesures. Si tu avais été un homme, je ne crois pas que ça aurait dégénéré, si on peut dire….
Mais un ami m’a toujours dit que celui qui créait le problème, portait le jugement, en l’occurence un malotru macho, était celui qui avait le problème. Tu as fait ce que tu devais faire et répondu exactement comme il le fallait. Alors ce n’est sûrement pas toi qui devrait avoir des doutes et des remises en question. Vraiment pas. You are the good one ;)
Ah ça, non, pas le vernis à ongles !!!!
Je ne l’accepterai pas !
Encore moins comme sujet exclusif avec la bouffe et les soaps.
Va relire tes livres de Martine là . Martine, elle va à la plage, elle va à l’école, bon !
Pas question qu’on te laisse sombrer dans la nunucherie !!!
Aillllle… On commence pas des histoires sans les finir… Il arrive quoi avec le facteur? Inquiring minds want to know!
Il s’en passe des chose en 48heures!
Je trouve bien dommage quand des propos écris sont mal interprérés ou dégénèrent inutilement. Émettre une opinion est tout à fait naturelle, positive ou négative. Ceci-dit, depuis que je tente de faire ma petite place dans la blogosphère, je remarque une chose, les blogueurs intéressants, comme toi et plusieurs autres, ont de la pression!
Lâche pas même si je le comprend, la tentation est là des fois. Et pitié, pas de papotage de rouge à lèvre et de vernis à ongles! T’a beaucoup trop de choses intéressantes à dire pour gaspiller ça! Héhéhéhé ;)
not much to add… except that some people act like jerks, and there is little in the world more draining than acrimonious online battles, especially on nice sunny days. but people’s word’s speak for themselves…
that’: « words » of course, not « word’s » …oops.
J’allais réagir en évoquant les réactions typiquement malotru macho mais Cécile @10 l’a fait !
un peu de philo zen :
la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe
c’est assez kitsch, voire quiche, ok…
plus sérieusement, il ne faut pas oublier la jalousie et l’envie, petits travers fort répandus qui nourrissent bien des commentaires acides.
B