Coworking mercredi

Les emplois permanents semblent se faire de plus en plus rares et plus je vieillis, plus je connais de pigistes! Les espaces à bureaux sont chers dans les grands centres urbains alors la plupart du temps, les pigistes et autres employés « contractuels » travaillent à la maison ou dans un café. C’est agréable de ne pas avoir à se déplacer pour bosser, mais laissez-moi vous dire qu’à la longue, on devient un peu sauvage à force de ne voir personne. La visite du facteur est devenue un élément excitant de mes journées, c’est tout dire…

Les pigistes des grands centres urbains un peu partout à travers le monde ont contré le problème en créant des espaces de coworking. Un local est loué par une corporation ou une coop, et les pigistes deviennent membres et louent ensuite un espace de travail selon des forfaits variés, à payer au mois, à la semaine ou même, dans certains cas, à l’heure.

Patrick Tanguay, un de mes amis qui est développeur Web, travaille à monter un projet semblable pour Montréal. Après de long mois de recherche de l’endroit parfait, lui et son partenaire de projet ont trouvé une perle, à ce qu’il paraît! Avant de pouvoir signer le bail, il leur faut maintenant s’assurer que les intéressés de départ sont toujours… intéressés.

Si vous êtes pigistes, que vous en avez marre de travailler tout seul chez vous et que vous aimeriez bien louer un espace à Montréal pour pas cher du tout (avec bureau de travail inclus et connexion à Internet), vous êtes invités à vous rendre à la séance d’information (et 5 à 7) qui aura lieu mercredi le 21 novembre, à 17h00 au Bar Inc. sur Mont-Royal.

Les infos sur les tarifs proposés et autres détails du membership sont ici. Il y a aussi un groupe sur Facebook consacré à ce projet.

By Martine

Screenwriter / scénariste-conceptrice

7 comments

  1. Tiens, c’est intéressant: depuis quelques mois, je travaille souvent chez un client. C’est donc pour moi le grand retour au centre-ville et dans un bureau. Et tu sais quoi? Ce n’est pas pour moi! Oh, j’aime bien ça, ou je ne le ferais pas, mais j’aime ça uniquement parce que c’est temporaire. Je suis bien, chez moi, seule avec mes chats. Parfois, je me dis que ce serait agréable de partager un bureau… mais mon travail demande du silence, et la seule personne avec qui je voudrais partager mon bureau serait un traducteur anglophone très compétent en français, qui aurait parfois besoin de mes lumières et moi des siennes (oui, lui… parce que je travaille souvent mieux avec des hommes, que je m’entends généralement mieux avec eux; par contre, vivent les exceptions!), bref une perle rare que je ne connais pas encore! (Et où le mettrais-je?) Et puis ne pas avoir à sortir, à s’habiller « bien », ne pas avoir à me soucier des humeurs des autres (qui m’affectent trop, je le remarque depuis que je vais dans un bureau), ne pas avoir à parler à qui que ce soit avant mon troisième café, tout ça vaut tellement pour moi… Vraiment, quand j’y pense, c’est magnifique à quel point le choix que j’ai fait me convient! (Et MON facteur à moi, madame, passe vers 9 heures! je l’a-do-re!)

    Pourtant, je trouve le projet de Patrick absolument génial. Je suis un paradoxe ambulant, une hippie d’esprit mais alors là pas du tout de réalité. Une socialiste hermite! :-)

  2. @vieux bandit: Je te comprends, ne t’en fait pas. En fait, j’hésite à devenir membre du projet parce que j’ai aussi besoin de silence et d’isolement pour travailler, et tant que je n’ai pas « senti » le feeling de la place, c’est difficile pour moi d’évaluer si je pourrais y travailler ou non. Et maintenant que je n’habite plus le Plateau, ça implique du voyagement… Mais j’aime le concept, le principe de la coop de pigistes et l’impression d’être un peu moins… sauvage. Bref, je réfléchis, mais je comprends aussi que Patrick a besoin de réponses « tu suite »!

  3. Moi aussi j’aime bien l’idée, mais comme je vis à Paris, j’ai très peur des frais de transports quotidiens…

  4. Je suis très heureux de voir que le projet que Patrick traîne dans ses cartons depuis des mois devienne réalité. J’aimerais bien y participer, mais mes besoins sont tellement bizzarros-bizzaroïdes que je doute «fitter» dans le portrait. Cela dit, longue vie et bravo à Patrick.

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