À chaque semaine passée à l’affiche, les films perdent habituellement un pourcentage assez important de leur auditoire. Ce fut donc une surprise, en fin de semaine dernière, de voir l’auditoire pour le film À vos marques… party! augmenter de 22% par rapport au weekend précédent!
Après cinq semaines à l’affiche, À vos marques… Party!, film pour adolescents réalisé par Frédérik D’Amours, figure toujours au top 10 des films ayant obtenu le meilleur box-office au cours du week-end avec des recettes cumulatives de 1 823 581 $.
La Presse
Après 5 semaines, À vos marques… party! se retrouve en 5ième position du box-office québécois.
Lors de son passage à l’émission C’est bien meilleur le matin, vendredi dernier, le producteur et distributeur Christian Larouche a fait remarquer que les chiffres illustrant les recettes pour ce film sont trompeurs, et c’est un détail que je n’avais pas considéré. À vos marques est très populaire auprès des jeunes, un auditoire qui ne paye pas le « plein » prix pour ses billets d’entrée. Dommage que notre système de calcul du box-office ne considère pas plutôt le nombre d’entrées, comme c’est le cas en France.
Quand un film fonctionne bien comme celui-là , y’a-t’il des bonu$ pour les scénaristes?
Tu as bien raison pour le nombre d’entrée, mais il semblerait que c’est plus important de suivre le modèle américain.
Pour votre Box Office, c’est même excellent. Pas juste pour les très bonnes raisons mentionnées par Christian Larouche, mais également parce que vous avez un public très ciblé, donc également limité. 2M$ avec un film s’adressant presqu’exclusivement aux adolescent, c’est énorme. J’aimerais connaître le pourcentage d’ado qui ont vu le film. Bravo!
Réaction provenant directement des tripes de quelqu’un qui ne connaît rien aux rouages du cinéma: « hein? c’est ben cave! » Mais ne t’inquiète pas: nous, on le savait déjà , que tu valais plus que des chiffres, même gros! Bravo!
@eric: Selon les ententes Sartec (Société des auteurs), les scénaristes sont payés à partir d’une grille selon la durée et le type d’écrit, et ils doivent avoir été payés ce montant en entier au moment de l’approbation finale du scénario, que le film soit tourné ou non.
Si le film se fait, le contrat Sartec prévoit une prime à la production pour le scénariste, qui est basée sur un pourcentage d’une partie du budget du film. Plus le budget du film est gros, plus la prime est importante. Cette prime doit être versée à la première journée de tournage et n’est pas affectée par les revenus en salle.
Généralement, le salaire d’un scénariste s’arrête là , peu importe le box-office. Mais des scénaristes plus connus réussissent probablement à se négocier une plus grande part du gâteau, surtout à Hollywood… Dans ces cas là cependant, je crois que leur nom apparaît aux côtés de ceux des producteurs, ou des « executive producers ».
@ Samuel et Vieux bandit: Merci!
Bravo pour le succès du film!
Même s’il y a des causes qui méritent encore plus qu’on y consacre des énergies, est-ce qu’il y aurait un moyen de faire bouger les choses pour les résultats du Box Office soient mieux reflétés? Ça serait tellement plus simple de mesurer les chiffres au fil des ans si on ne calculait que les entrées!