L’émission Mange ta ville de ARTV a fait un court reportage sur les rencontres montréalaises Girl Geek Dinners. Si jamais vous vous demandez de quoi ça a l’air une gang de filles geeks autour d’une table (et de quelques gars), c’est par ici!
Catégorie : Television
Le party chez Françoise
Pas invité au party? Faites comme Françoise et créez le vôtre!
Intéressante utilisation du Web par Québec Solidaire et joli pied-de-nez à ceux qui ont refusé la présence de ce parti au débat! C’est clair que nos partis en arrachent un peu côté Web pendant cette campagne électorale. Je suis tout de même contente de voir que certains d’entre eux savent réagir vite et faire preuve d’initiative.
Je n’avais pas vraiment l’intention de regarder le débat télévisé de mardi soir (*baillement*), mais j’ai changé d’avis. Avec mon portable sur les genoux, ça risque d’être un peu plus intéressant, d’autant plus que Buzzz.tv mènera aussi son propre party en parallèle.
Et puisqu’on parle d’élections, mon ancien collègue de l’époque de Branché, Barclay Fortin, a exprimé hier un point de vue intéressant sur son blogue. Il explique qu’il est surpris du fait que personne n’ait parlé dans cette campagne de la possibilité historique qui se présente à nous d’élire une femme comme premier ministre du Québec. Il termine son billet sur cette réflexion:
« Je ne dis pas que Pauline Marois devrait baser sa campagne sur le fait qu’elle est femme. Et je ne dis pas non plus que les journalistes devraient insister davantage là -dessus. Ces choses-là , c’est une affaire de réflexes collectifs. Les Américains ont le sens du drame. Et ils aiment se créer des héros. Nous, on dédramatise tous, même les occasions historiques. Et ça donne des élections plates. »
Je me dis souvent qu’on a le réflexe collectif un peu mou ici. Remarquez, ça n’a pas que des mauvais côtés: ça évite la polarisation à outrance et ça nous éloigne de la violence. Mais ça veut aussi dire que nous bougeons lentement comme collectivité.
Perdre la guerre de l’opinion publique
« Bons communicateurs — aucun doute là -dessus –, les artistes se révèlent de mauvais stratèges dans leur démarche de sensibilisation et de mobilisation, comme le démontre la réaction du public face aux envolées émotives souvent excessives de ceux et celles qui volent au secours de la culture.
La démarche n’obtient pas le soutien espéré de la population et elle peut même potentiellement nuire à la cause de la culture, dans la mesure où elle crée une confusion quant au bien-fondé des objectifs poursuivis. Les artistes eux-mêmes proposent une étiquette floue, au point où certains se demandent s’ils sont partie intégrante d’une démarche politique partisane. […]
Peut-être vaudrait-il mieux ramener le message sur les programmes abolis et ceux qui seront réduits. […] Bref, la stratégie à adopter doit s’inspirer de la réalité plutôt que de l’émotif. Cela éviterait les effets de toges, le spectaculaire et les déclarations à l’emporte-pièce qui font croire à la population que les artistes se parlent entre eux et se convainquent eux-mêmes. […] L’urgence n’empêche pas l’intelligence. »
Je vous suggère fortement la lecture de ce texte écrit par Michel Fréchette, communicateur-conseil et écrivain, publié dans Le Devoir d’aujourd’hui.
C’est ce que j’essayais de dire, en d’autres mots bien plus maladroits, dans mon billet précédent.