Aurevoir, René

Y’a de ces nouvelles qui nous jettent par terre.

La blogosphère montréalaise vient de perdre un de ses membres les plus adorables, une personne que j’ai eu la chance de rencontrer pendant une soirée Yulblog. C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre le décès de René Lapalme qui bloguait sur Une vie en musique. En mars dernier, René est allé consulter des médecins car il avait des problèmes de digestion. Quelques semaines plus tard, on lui annonçait la présence d’un cancer. René semblait plein de courage et d’humour, même après avoir rasé ses longs cheveux frisés. Mais le cancer a continué de faire ce qu’il fait si bien et si vite et René est mort samedi dernier, à l’âge de 42 ans.

Je garde de René le souvenir d’un gars chaleureux qui m’avait bien fait rigoler quand il s’était amusé sur son blogue en décembre dernier à imaginer Frédérick De Granpré chantant la grammaire française (Mais où est donc Ornicar?).

À chaque fois qu’on apprend la mort de quelqu’un qu’on a croisé, y’a comme un vent froid dans l’air qui nous jette une dose de réalité en plein visage. Je suis étonnée à chaque fois de voir comment on arrive à vivre en niant aussi fortement la présence de la mort. Et ça me fait me rendre compte à chaque fois comme je ne suis pas prête à l’affronter, que ce soit d’un point de vue légal (une petite visite chez le notaire), technique (les mots de passe à refiler, les infos de la banque, des assurances, les objets à léguer) ou émotif (beaucoup trop tôt pour dire aurevoir à qui que ce soit).

Journaliste sous le blâme

Suite aux évènements tragiques qui ont eu lieu au Collège Dawson à Montréal en septembre dernier, j’avais réagi fortement à un article écrit par la journaliste Jan Wong dans le Globe and Mail. Je viens d’apprendre, grâce à la lettre d’information hebdomadaire de la FPJQ, que le Conseil de presse vient de blâmer la journaliste Jan Wong et le Globe & Mail sous de nombreux chefs d’accusation.

Le Conseil a retenu les griefs suivants : 1. Le reportage mélange indûment les faits et les opinions de la journaliste. 2. L’information fournie n’est pas fondée et les faits mentionnés ne sont pas exacts. 3. Le jugement péjoratif de la journaliste à l’égard des Québécois n’étant pas fondé sur des faits, il constitue une faute éthique pour atteinte à l’image d’un groupe social. 4. Le Globe & Mail a manqué à son devoir de produire un rectificatif adéquat, se limitant à reconnaître le mélange des genres (information et opinion) sans corriger les faits erronés.