1,000 mots contre une image

Si je n’ai pas grand chose à dire ici, c’est peut-être parce que je me nourris davantage d’images ces jours-ci. Je fais un trip esthétique sur la collection Moleskine: one page at a time, sur Flickr (je suis abonnée à son fil RSS). Ce que j’aimerais avoir du talent en dessin! Pouvoir s’exprimer sans écrire un mot, ça doit être génial. Imaginez être capable de produire un carnet de voyage comme celui-ci? C’est tellement mieux qu’une photo pour les souvenirs à rapporter avec soi. J’aime aussi les mi-textes, mi-collages de Romuald. Et regardez la qualité des illustrations dans le Moleskine de Ghostschool. Wow. Il me semble que mes Moleskine plein de mots font pitié.

Et puis il y a le geekster Moleskine, bien entendu. Mais ça, c’est un autre genre d’histoire.

Fatigué des Moleskine à reliure noire? Five and a Half fait de superbes livres/cahiers sur commande qui me font bien envie. Il y en a même un avec le tableau de Thiebaud dont j’avais parlé récemment et montrant des gâteaux en vitrine. Mmmm…

Mais pour me permettre de dépenser pour un autre carnet, il faudrait d’abord que je noircisse les pages vierges des nombreux cahiers qui attendent leur tour sur mon étagère. (voir photo ci-haut)

Belle découverte

Entendu (et acheté):


L’album Coeur sans étui, du québécois Antoine X.

J’avais entendu une de ses pièces à l’émission Fréquence Libre de Radio-Canada mais j’avais seulement attrapé le prénom « Antoine ». Une visite chez le disquaire samedi et une courte recherche dans la section « A » m’ont permis de trouver cet excellent album sorti en juin dernier et dont je n’avais pas du tout entendu parler.

Difficile de trouver des informations sur Antoine X (Antoine Bouchard) sur le Web. Mis à part son distributeur, et quelques brefs commentaires chez Voir, le Web reste discret à son sujet. Dommage que cet auteur-compositeur, que l’on qualifie de « relève », n’ait pas son propre site où il offrirait quelques extraits audio.

Comment le décrire? En le comparant à d’autres, ce qui n’est pas toujours une méthode heureuse: des relents des Colocs dans certains textes, un peu de Fersen aussi dans la poésie et l’attitude, un puis un peu d’Aznavour quelque part. Certains rythmes de guitare latins très accrocheurs rappellent le jazz et parfois même le bossa-nova alors que les violons se font un peu tziganes. Un sapré mélange. Je suis étonnée qu’il ne soit pas davantage connu. Ça viendra sûrement.